Aborder des problèmes avec son supérieur peut être une démarche délicate, mais essentielle pour améliorer les conditions de travail ou proposer des changements. Voici une approche méthodique pour exprimer vos préoccupations tout en évitant les tensions. Votre société à des problèmes de turnover et des conflits fréquents au sein de vos équipes, n’hésitez pas à faire appel à notre organisme de formation spécialisé en gestion de conflits : https://dbo.fr
1) Choisissez le bon moment
Évitez d’exprimer vos désaccords dans des moments inopportuns, comme une réunion de groupe, surtout si cela concerne un changement de politique ou une situation conflictuelle. Par exemple, soulever une plainte mineure pendant une période de crise au bureau pourrait être mal perçu. Planifiez plutôt une discussion privée et choisissez un moment où votre supérieur est disponible et réceptif.
2) Soyez précis dans vos remarques
Des plaintes générales telles que « l’ambiance ici est insupportable » ou « ce service marketing est incompétent » risquent de nuire à votre crédibilité. Identifiez des exemples concrets ou des situations spécifiques à améliorer. Par exemple, mentionnez des comportements ou processus précis en restant respectueux et factuel. Cela donnera du poids à vos arguments.
3) Restez objectif et professionnel
Dans le cas où c’est votre supérieur qui a provoqué de la frustration et de l’incompréhension chez vous. Nous vous conseillonsd’ utiliser la communication non violente pour que votre supérieur se mette à votre place et comprenne pourquoi vous avez ressenti de la frustration.
4) Apportez des solutions
Ne vous contentez pas de pointer un problème ; proposez des solutions concrètes. Cela démontre votre capacité à réfléchir de manière proactive et votre volonté d’améliorer la situation. Par exemple, si un processus interne est inefficace, suggérez des alternatives pratiques ou proposez une formation pour les employés concernés.
5) Mettez en avant les aspects positifs
Pour atténuer l’impact des critiques, commencez par souligner les points positifs. Par exemple : « Bien que M. X soit ponctuel et assidu, la manière dont il prépare ses rapports complique mon travail. » Ou encore : « Notre équipe commerciale a atteint ses objectifs, mais nous perdons du potentiel en raison de faiblesses dans le suivi des prospects. » Cette approche équilibrée montre que vous appréciez ce qui fonctionne déjà.
6) Laissez la décision à votre supérieur
Évitez d’imposer des exigences ou des ultimatums à votre chef, car cela peut être perçu comme une pression indue. Exprimez vos préoccupations sous forme de demande et laissez-lui le soin de décider de la marche à suivre. Cette attitude respectueuse favorise une réponse favorable.
7) Sollicitez de l’aide si nécessaire
Si vos préoccupations concernent un problème récurrent ou collectif, n’hésitez pas à demander l’appui de vos collègues. Cela montre que la situation est significative et qu’une intervention est nécessaire.
Conclusion
Nous avons essayé de vous synthétiser sept prérequis à prendre en compte avant de vous adresser à votre supérieur hiérachique. En prenant le temps, en mettant à plat, en utilisant la communication non violente, un message positif et en apportant des solutions directement avec le problème, vous aurez toutes les chances d’avoir gain de cause et de renforcer votre relation professionnelle avec votre supérieur.